Le village
Le village actuel est composé de plusieurs hameaux. Sur ce territoire, au Moyen Âge, se dressait un monastère (fondé au XIIIe siècle par les Frères Mineurs) et une chapelle romane dédiée à San Larenzu. Un moine du couvent (Santu Frà Martinu) devint célèbre et fut vénéré pour les miracles qu’il avait accomplis. Un pèlerinage dans la chapelle qui lui est consacrée à A Grossa existe toujours. Il est invoqué pour guérir les personnes atteintes de folie ou de dépression grave.
À la suite des attaques barbaresques, l’habitat médiéval a été déserté au XVIe siècle comme tous ceux de la région. Des habitants de l’altu Tàravu ont recréé le village au début du XVIIIe siècle.
Sur le Plan Terrier, on peut voir représentées seize maisons réparties en plusieurs hameaux ainsi que la chapelle San Larenzu. Celle-ci fut agrandie au XIXe siècle ; seul le mur nord semble conserver un pan de mur de l’édifice roman. De nombreux sites préhistoriques se trouvent sur la commune, notamment la torra d’Alò Bisughjè ainsi que, en limite sud, les casteddi (habitats fortifiés) d’Aravu, de Zìvuli et de Furconu.