Guarguale (Guargualè)




Le village

Présente dès le Moyen Âge, cette communauté dépendait de la pieve d’Urnanu. De nombreuses chapelles romanes en ruines, des hameaux abandonnés, attestent de ce passé. Sant’ Eliseu, San Balzolu, San Ghjuvani, Santa Bàrbara se trouvaient dans la vallée tandis que San Chirgu, petite chapelle placée au sommet d’un mont, domine le territoire. Une chapelle, près du cimetière, en a repris le vocable en 1786. L’église paroissiale, en contrebas du village, est dédiée à San Salvadori. Cet édifice signalé en 1587 est certainement médiéval. Il est reconstruit et agrandi en 1860. 

Le toponyme Guargualè a toujours intrigué. Prélatin, il renvoie à la langue parlée avant l’arrivée des Romains dans l’île dont on ne sait que peu de chose. Le suffixe «eni» abrégé est commun au sud de la Corse et à la Sardaigne.
Il indique une appartenance : c’est donc l’endroit de Guargualè qui évoque des rivières, des ravins encaissés, des torrents, des gorges, mais aussi des divinités oubliées tout en restant vivantes dans les toponymies méditerranéenne et européenne. Ici, il garde le souvenir d’un territoire ancien, préhistorique, comme l’attestent les nombreux sites et structures présents sur la commune.


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