Beaucoup plus originaux que les tafoni ou autres cavités qui ont subi des aménagements : l'orii.
Ce sont des ouvrages que l’on rencontre surtout dans le sud granitique, au-dessous d’une ligne allant de Sartene à Porto- Vecchio.
La date de leur édification n’est pas connue, mais, comme les baracun, elle n’est pas très ancienne, probablement dans le courant du XVIIIe ou du XIXe siècle.
La cavité initiale peut être constituée d’un bloc en surplomb ou d’un empilement de blocs, d’un ou plusieurs tafoni ou d’une boule tafonisée.
On distinguera les abris sous roche des orii. Les premiers sont souvent fermés par un mur de pierres utilisées à l’état brut. Dans les seconds, la fermeture est plus soignée, parfois obturée à la chaux ou à la terra rossa.
Il peut s’agir d’un orifice carré ou rectangulaire, à un mètre environ du sol, dans lequel il faut se faufiler pour pénétrer dans la cavité ou, plus rarement, d’une porte. Mais le linteau de l’orifice, les encadrements latéraux et le support inférieur sont en général soigneusement taillés, ou à tout le moins bien dégrossis, même si le bois de genévrier peut être utilisé.
Bien entendu, l'orii épousant la forme de la cavité à obturer, ils présentent donc une certaine diversité qui ne masque cependant pas les traits communs. Leur fonction reste en partie mystérieuse : servaient-ils d’abris temporaires pour des agriculteurs loins de leur communauté, d’abris de bergers en hiver, ou de greniers de stockage ?
Ils représentent en tout cas un superbe exemple de l’adaptation humaine à son environnement et un véritable exemple d’ethnogéologie.
À ce titre, l'orii de la Corse-du-Sud mériteraient d’être répertoriés dans une étude aussi exhaustive que possible.
Ce sont des ouvrages que l’on rencontre surtout dans le sud granitique, au-dessous d’une ligne allant de Sartene à Porto- Vecchio.
La date de leur édification n’est pas connue, mais, comme les baracun, elle n’est pas très ancienne, probablement dans le courant du XVIIIe ou du XIXe siècle.
La cavité initiale peut être constituée d’un bloc en surplomb ou d’un empilement de blocs, d’un ou plusieurs tafoni ou d’une boule tafonisée.
On distinguera les abris sous roche des orii. Les premiers sont souvent fermés par un mur de pierres utilisées à l’état brut. Dans les seconds, la fermeture est plus soignée, parfois obturée à la chaux ou à la terra rossa.
Il peut s’agir d’un orifice carré ou rectangulaire, à un mètre environ du sol, dans lequel il faut se faufiler pour pénétrer dans la cavité ou, plus rarement, d’une porte. Mais le linteau de l’orifice, les encadrements latéraux et le support inférieur sont en général soigneusement taillés, ou à tout le moins bien dégrossis, même si le bois de genévrier peut être utilisé.
Bien entendu, l'orii épousant la forme de la cavité à obturer, ils présentent donc une certaine diversité qui ne masque cependant pas les traits communs. Leur fonction reste en partie mystérieuse : servaient-ils d’abris temporaires pour des agriculteurs loins de leur communauté, d’abris de bergers en hiver, ou de greniers de stockage ?
Ils représentent en tout cas un superbe exemple de l’adaptation humaine à son environnement et un véritable exemple d’ethnogéologie.
À ce titre, l'orii de la Corse-du-Sud mériteraient d’être répertoriés dans une étude aussi exhaustive que possible.