Lecci (Lecci)




Le village

Le territoire de la commune se situe au nord d’une rade, port naturel, présentant un abri sûr où se situe la ville de Porti Vechju (le vieux port). Il est riche en sites archéologiques et fut fréquenté à toutes époques. Les nombreuses épaves témoignent des échanges commerciaux et des conquêtes anciennes. Lecci possède une anse (dite de «San Ciprianu») où s’abritaient aussi des embarcations plus légères. 

À terre, plusieurs sites antiques ont été identifiés ainsi que des édifices de cultes médiévaux. San Benedettu aurait été un ancien prieuré bénédictin dont il ne reste que quelques arases. La chapelle romane de San Ciprianu est presque totalement ruinée. San Ciprianu est un saint d’Afrique du Nord (évêque martyr du IIIe siècle) qui renvoie aux premières implantations chrétiennes de l’île. Ces édifices de cultes succèdent à des sites antiques. 

Au XVIIIe siècle, Lecci est une communauté à part entière bien que très peu d’habitats soient représentés. Le plan Terrier indique six maisons au lieu-dit Turricciola et quelques bergeries groupées en hameaux sur les hauteurs. 

Le littoral, renfermant de nombreux marais insalubres, n’est pas du tout habité et aucune culture n’y figure alors. Au XIXe siècle, les hameaux se développent et d’autres se créent, le maquis cède la place aux champs de blé.
 

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