Les baracun sont de petites constructions en pierres sèches, en général de forme circulaire. Leur nombre exact n’est pas connu mais il est bien supérieur à la centaine.
Beaucoup sont aujourd’hui en mauvais état, partiellement effondrés ou même réduits à l’état de tas de pierre.
Répartis sur tout le Piale, aussi bien à l’est qu’à l’ouest de la ville, ils sont souvent cachés au milieu du maquis arboré qui a pris possession des anciennes terres cultivées. Les baracun bonifaciens ont un air de famille avec les bories de la Provence calcaire, auxquelles l’Institut Géographique National les a assimilés, ou les Trulli de la Calabre sédimentaire. Ils portent ainsi témoignage que le matériau impose la forme, sinon a fonction. Même si les baracun peuvent différer par le diamètre, la hauteur, l’utilisation ou non d’un linteau calcaire, etc., il est possible de définir un baracun type.
Celui-ci est constitué d’un mur bas circulaire percé d’une seule ouverture, en général sans porte. De ce mur, qui peut avoir plusieurs décimètres d’épaisseur, part une voûte en encorbellement qui donne naissance à un toit conique. Pour ce faire, on monte en pierres sèches une rangée de dalles qui débordent vers l’intérieur du cercle, puis une seconde rangée, etc., jusqu’à ce que les dalles se rejoignent et se bloquent entre elles. Les dalles sont légèrement inclinées vers l’extérieur et cela afin de permettre aux précipitations de s’écouler.
La difficulté de trouver des pierres calcaires pouvant faire office de linteau nécessite fréquemment l’utilisation de bois de genévrier. On rencontre aussi souvent dans la partie circulaire du mur de petites logettes qui pouvaient permettre de placer des objets à une certaine distance du sol. Ce schéma général peut néanmoins connaître quelques variations. Si l’assise est en général circulaire, les formes carrées, voire rectangulaires existent, mais la partie supérieure est toujours conique. Le mur inférieur peut avoir une très forte épaisseur et dans certains cas, il semble avoir été construit en deux temps, le mur extérieur paraissant destiné à renforcer en le doublant le mur initial.
Dans quelques cas, le granite est utilisé, essentiellement pour le mur de base. Il s’agit alors de constructions situées à la périphérie du Piale, à proximité des affleurements granitiques. Quelques constructions échappent à ce plan général et se traduisent par de véritables œuvres d’art avec escaliers dans les murs, ouvertures, cheminées. Si la plupart des baracun se trouvent au cœur des anciennes parcelles, toutefois, certains sont implantés contre les murs de séparation et quelques-uns sont même incorporés aux murs.
On ne connait pas l’époque à laquelle les baracun ont été construits et il y a sans doute assez longtemps que l’on n’en n’a plus édifié. Ils ne sont toutefois probablement pas extrêmement vieux et dateraient des XVIIIe ou XIXe siècles.
L’étude attentive du plan terrier de l’île, réalisé à la fin du XVIIIe siècle, montre l’existence de certains d’entre eux, identifiables à de petits rectangles noirs sur le plan, mais le nombre cartographié est alors très inférieur à celui que l’on peut constater aujourd’hui.
Beaucoup sont aujourd’hui en mauvais état, partiellement effondrés ou même réduits à l’état de tas de pierre.
Répartis sur tout le Piale, aussi bien à l’est qu’à l’ouest de la ville, ils sont souvent cachés au milieu du maquis arboré qui a pris possession des anciennes terres cultivées. Les baracun bonifaciens ont un air de famille avec les bories de la Provence calcaire, auxquelles l’Institut Géographique National les a assimilés, ou les Trulli de la Calabre sédimentaire. Ils portent ainsi témoignage que le matériau impose la forme, sinon a fonction. Même si les baracun peuvent différer par le diamètre, la hauteur, l’utilisation ou non d’un linteau calcaire, etc., il est possible de définir un baracun type.
Celui-ci est constitué d’un mur bas circulaire percé d’une seule ouverture, en général sans porte. De ce mur, qui peut avoir plusieurs décimètres d’épaisseur, part une voûte en encorbellement qui donne naissance à un toit conique. Pour ce faire, on monte en pierres sèches une rangée de dalles qui débordent vers l’intérieur du cercle, puis une seconde rangée, etc., jusqu’à ce que les dalles se rejoignent et se bloquent entre elles. Les dalles sont légèrement inclinées vers l’extérieur et cela afin de permettre aux précipitations de s’écouler.
La difficulté de trouver des pierres calcaires pouvant faire office de linteau nécessite fréquemment l’utilisation de bois de genévrier. On rencontre aussi souvent dans la partie circulaire du mur de petites logettes qui pouvaient permettre de placer des objets à une certaine distance du sol. Ce schéma général peut néanmoins connaître quelques variations. Si l’assise est en général circulaire, les formes carrées, voire rectangulaires existent, mais la partie supérieure est toujours conique. Le mur inférieur peut avoir une très forte épaisseur et dans certains cas, il semble avoir été construit en deux temps, le mur extérieur paraissant destiné à renforcer en le doublant le mur initial.
Dans quelques cas, le granite est utilisé, essentiellement pour le mur de base. Il s’agit alors de constructions situées à la périphérie du Piale, à proximité des affleurements granitiques. Quelques constructions échappent à ce plan général et se traduisent par de véritables œuvres d’art avec escaliers dans les murs, ouvertures, cheminées. Si la plupart des baracun se trouvent au cœur des anciennes parcelles, toutefois, certains sont implantés contre les murs de séparation et quelques-uns sont même incorporés aux murs.
On ne connait pas l’époque à laquelle les baracun ont été construits et il y a sans doute assez longtemps que l’on n’en n’a plus édifié. Ils ne sont toutefois probablement pas extrêmement vieux et dateraient des XVIIIe ou XIXe siècles.
L’étude attentive du plan terrier de l’île, réalisé à la fin du XVIIIe siècle, montre l’existence de certains d’entre eux, identifiables à de petits rectangles noirs sur le plan, mais le nombre cartographié est alors très inférieur à celui que l’on peut constater aujourd’hui.