Le village
Ota faisait partie de la pieve de Sia, important territoire au Moyen-Age, dont l’histoire est intimement liée à celles des seigneurs Da Leca dont l’un des principaux châteaux se situait à l’ouest du village.
La forteresse de e Rocche di Sia se dressait sur un piton rocheux dominant Portu. À la fin du Moyen Âge, les seigneurs entrèrent en conflit avec Gênes qui déclencha une répression, qui anéantira châteaux et hameaux. Ota fut ainsi rasé. La pieve fut dévastée et de nombreux villageois furent massacrés. Dans un premier temps, Gênes interdit, sous peine de mort, toute installation dans la pieve. En 1516, après autorisation, les villageois refondent le village.
L’église paroissiale est dédiée à San Ghjuvani Battista, édifice construit dès 1761 pour remplacer la vieille église pievane qui se trouve dans le cimetière. Celle-ci, cœur de la pieve de Sia, avait été édifiée au XIIe siècle puis rebâtie au début de l’époque moderne. On trouve aussi la chapelle Santa Lucia (lieu de pèlerinage le 13 décembre), érigée sur un site antique.
Ota est célèbre aussi pour son rocher menaçant, u Capu d’Ota. Autrefois, les moines montaient en prière l’attacher et l’oindre afin qu’il ne tombe pas sur le village.