Le village
Sant’Andria d’Urcinu s’étend jusqu’au rivage, en suivant le fleuve a Liscia, jusqu’au lieu-dit San Petru en contrebas du castellu di Cinarca, château médiéval primordial. Ces terres, doucement vallonnées, sont propices à la culture des céréales. On y trouvait aussi au XIXe siècle des vignes, des oliviers et des châtaigniers. Le village se reconstruit au début de l’époque moderne et se regroupe en 51 feux (foyers fiscaux). Il succède à un habitat déserté, sans doute à cause de la répression génoise contre les Cinarchesi, qui se trouvait à environ 300 m plus au sud au lieu-dit Bartulaccia. Les registres de taglie de 1459 mentionnent 20 feux à cet endroit.
L’église paroissiale, qui a donné son nom à la commune, a été bâtie au XVIe siècle mais elle fut maintes fois remaniée. Elle succède peut-être à un édifice plus ancien autour duquel les deux quartiers se sont groupés.
Au XVIIIe siècle, Sant’ Andria et Cannedde faisaient partie de la même communauté qui apparaît ainsi sur le plan Terrier. En 1790, chacune est érigée en commune.