Histoire de la vigne
En Corse, la lambrusque (ambrascu) est l’ancêtre de la vigne, on la trouve encore à l’état sauvage dans des lieux humides. On rencontre également près des rivières une variété sauvage (la zimpina) produisant beaucoup de grappes remplies de petits grains sucrés.
Dans l'île, la culture des vignes et les variétés domestiquées ont d’abord été développées par les Grecs et les Romains à Aleria. Puis, au cours des siècles, chaque famille cultivait ses pieds de vigne pour faire son vin.
Dans l'île, la culture des vignes et les variétés domestiquées ont d’abord été développées par les Grecs et les Romains à Aleria. Puis, au cours des siècles, chaque famille cultivait ses pieds de vigne pour faire son vin.
Le vin se cultive dans de petits espaces, sur des zones présentant du relief ou dans les grandes plaines, comme dans la plaine orientale qui est la région la plus productrice. Longtemps, les techniques de vinification sont restées archaïques.
Il existait de nombreuses variétés endémiques ou importées. Plusieurs cépages sont renommés, comme le vermintinu, le barbirossa, le niellucciu ou le sciaccarellu.
Les vendanges étaient un moment important dans la vie des insulaires, tout le monde s’entraidait. Souvent, les villageois les plus pauvres étaient sollicités pendant les vendanges ; ils étaient soit payés en nature, soit rémunérés, en fonction des régions et des propriétaires des vignobles.
Il existait de nombreuses variétés endémiques ou importées. Plusieurs cépages sont renommés, comme le vermintinu, le barbirossa, le niellucciu ou le sciaccarellu.
Les vendanges étaient un moment important dans la vie des insulaires, tout le monde s’entraidait. Souvent, les villageois les plus pauvres étaient sollicités pendant les vendanges ; ils étaient soit payés en nature, soit rémunérés, en fonction des régions et des propriétaires des vignobles.
Avant la mi-août, les hommes effeuillaient les sarments pour favoriser la maturation du raisin ; les femmes participaient à sa récolte et le transportaient dans des paniers tressés jusqu’à des demi-fûts installés sur le dos de mules ou d’ânes.
Il était ensuite pressé avec les pieds dans cuves en pierre (u palmentu, u calcicatoghju, u calcatoghju) ou dans des caisses en bois percées et posées sur des tonneaux dans lesquels le jus était récupéré. Plus tard, sont apparus des pressoirs à vis ou à arbre, (u troghju, u torchju) plus modernes, qui étaient situés dans de véritables bâtiments.
Puis, on le versait dans des cuves entreposées dans des caves où il était remué à l’aide de fourches pour faciliter sa fermentation.
De nos jours, le vignoble est redevenu un secteur clé économique dans l’île, les "Appellations d’Origine Contrôlée" sont déterminées par les spécificités de chaque terroir et assurent un gage de qualité aux vins insulaires.
Comme ailleurs en Méditerranée, la Corse a une vision ambiguë de cette boisson. Si l’on en critique les excès, on lui prête cependant de nombreuses vertus. « Pane è vinu fà fantinu » ; Il passait pour fortifier le sang, « l’acqua fà fanga, u vinu fà sangui », croyance sans doute liées à sa couleur. À ceux qui dénonçaient ses méfaits, on leurs répondait : « l’acqua si porta i ponti... » ; ou « à chì beie acqua finisce par avè granochje in corpu » ; Opposant ainsi l’eau et le vin.
Comme ailleurs en Méditerranée, la Corse a une vision ambiguë de cette boisson. Si l’on en critique les excès, on lui prête cependant de nombreuses vertus. « Pane è vinu fà fantinu » ; Il passait pour fortifier le sang, « l’acqua fà fanga, u vinu fà sangui », croyance sans doute liées à sa couleur. À ceux qui dénonçaient ses méfaits, on leurs répondait : « l’acqua si porta i ponti... » ; ou « à chì beie acqua finisce par avè granochje in corpu » ; Opposant ainsi l’eau et le vin.
Une légende existe dans le sud de l’île selon laquelle il existerait une énorme dent ("U Denti Palatinu") d’où s’écoulerait un vin délicieux auquel aucun homme ne peut résister. Le Diable, qui vivrait au sommet de l’Alcudina dans un château, en serait le gardien et ceux qui boivent la boisson succomberaient à son pouvoir.
Méthode pour produire du vin
Après les vendanges les grappes sont acheminées vers le site de production afin d’entamer la transformation du raisin en vin.
Dans un premier temps les baies de raisin sont séparées de la grappe (égrappage).
Apres être égrappées les baies sont foulées, elles sont ainsi écrasé dans un broyeur.
Ensuite, les baies sont disposées dans des cuves pour commencer la fermentation, pendant cette étape le marc (la pulpe et les pépins) remonte à la surface afin de donner la couleur et les tanins au jus il est nécessaire de casser le chapeau de marc (pigeage) ou de pomper le marc par le dessous pour le réintroduire par le dessus (remontage)
Pendant cette étape les levures présentent naturellement ou ajoutées permettent au sucre de se métamorphoser en alcool.
Il est récupéré dans les cuves le vin (vin de goutte) et le marc (vin de presse), on mélange le tout dans des fûts ou dans des cuves pour arriver à maturation. La maturation peut durer quelques semaines à des années pour les vins de garde. Après cela le vin est clarifié par « collage », c'est-à-dire que de la gélatine ou du blanc d’œuf est ajouté afin de récupérer les grosses particules pour rendre le vin plus limpide et brillant. Enfin, le vin est mis en bouteille.
Dans un premier temps les baies de raisin sont séparées de la grappe (égrappage).
Apres être égrappées les baies sont foulées, elles sont ainsi écrasé dans un broyeur.
Ensuite, les baies sont disposées dans des cuves pour commencer la fermentation, pendant cette étape le marc (la pulpe et les pépins) remonte à la surface afin de donner la couleur et les tanins au jus il est nécessaire de casser le chapeau de marc (pigeage) ou de pomper le marc par le dessous pour le réintroduire par le dessus (remontage)
Pendant cette étape les levures présentent naturellement ou ajoutées permettent au sucre de se métamorphoser en alcool.
Il est récupéré dans les cuves le vin (vin de goutte) et le marc (vin de presse), on mélange le tout dans des fûts ou dans des cuves pour arriver à maturation. La maturation peut durer quelques semaines à des années pour les vins de garde. Après cela le vin est clarifié par « collage », c'est-à-dire que de la gélatine ou du blanc d’œuf est ajouté afin de récupérer les grosses particules pour rendre le vin plus limpide et brillant. Enfin, le vin est mis en bouteille.
Témoignages recueillis auprès de M. Musso au domaine de Sorba , M. Albertini au Clos d'Alzeto et au Domaine Peraldi