Le plateau, situé au centre sud de la Corse, constitue un palier entre les hautes vallées du Taravo et des principaux affluents rive droite du Rizzanese (Codi et Chiuvone) et la crête qui porte l’Alcudina (2134 m). Il se développe sur environ 70 000 ha partagés entre quatre communes : Zicavo, Aullène, Serra di Scopamène et Quenza.
D’une altitude variant entre 1400 m et 1700 m, le plateau est formé d’un ensemble de croupes granitiques séparées par des vallons plus ou moins encaissés et par de vastes étendues planes. Sa géomorphologie porte les traces des glaciations quaternaires (reliefs rabotés, moraines, blocs erratiques), desquels émergent des chaos granitiques où dominent des empilements de boules (Castellu d’Ornucciu, Punte Sistaja, Frauletu, etc.). Les granitoïdes sont représentés essentiellement par des granodiorites et des granites monzonitiques, en général à grains assez volumineux avec de nombreuses enclaves sombres. Les boules granitiques (sensu lato) sont fréquemment tafonisées et certains tafoni ont été jadis aménagés.
La faune du plateau
La caractéristique principale du plateau est l’existence de nombreux bovins et porcins qui divaguent en libre pâture. Ils ont progressivement remplacés depuis le milieu du XXe siècle les troupeaux d’ovins et de caprins qui étaient encore au nombre de 8000 têtes en 1950 et ne sont plus représentés aujourd’hui que par de rares et petits troupeaux.
La caractéristique principale du plateau est l’existence de nombreux bovins et porcins qui divaguent en libre pâture. Ils ont progressivement remplacés depuis le milieu du XXe siècle les troupeaux d’ovins et de caprins qui étaient encore au nombre de 8000 têtes en 1950 et ne sont plus représentés aujourd’hui que par de rares et petits troupeaux.
La vocation pastorale du plateau est attestée dès le XVIe siècle, puisque Monseigneur Giustiniani cite le chiffre de 300 bergeries aux environs de 1530. Des chevaux sont également visibles sur les pozzines, en relation avec un certain développement de l’activité équestre.
Les autres mammifères sont beaucoup plus discrets et difficiles à voir.
Citons le renard, la belette, le lérot et le loir. Ce dernier est inféodé à la hêtraie où il fait l’objet d’une chasse particulière pour la consommation (Cozzano et Zicavo). Le sanglier assez abondant n’est pas difficile à observer. Il en est tout autrement pour le lièvre, présent pourtant sur tout le plateau. Le mouflon paraît pour l’instant plutôt localisé dans le secteur du haut Rizzanese, à l’est de la crête de l’Alcudina, mais il aurait été signalé dans le haut vallon de Broncu.
Parmi les oiseaux : Le pic épeiche et le grimpereau des bois sont inféodés aux vieilles hêtraies. Le traquet motteux et le pipit spioncelle nichent dans les zones de pozzines. L’accenteur alpin fréquente les éboulis. Les chocards se rencontrent, parfois en vaste population sur les sommets et les crêtes. Les grands rapaces (gypaète et aigles royaux) utilisent les ressources alimentaires fournies par les troupeaux.
Au moins deux espèces de passage sont chassées en automne sur le plateau :
Citons le renard, la belette, le lérot et le loir. Ce dernier est inféodé à la hêtraie où il fait l’objet d’une chasse particulière pour la consommation (Cozzano et Zicavo). Le sanglier assez abondant n’est pas difficile à observer. Il en est tout autrement pour le lièvre, présent pourtant sur tout le plateau. Le mouflon paraît pour l’instant plutôt localisé dans le secteur du haut Rizzanese, à l’est de la crête de l’Alcudina, mais il aurait été signalé dans le haut vallon de Broncu.
Parmi les oiseaux : Le pic épeiche et le grimpereau des bois sont inféodés aux vieilles hêtraies. Le traquet motteux et le pipit spioncelle nichent dans les zones de pozzines. L’accenteur alpin fréquente les éboulis. Les chocards se rencontrent, parfois en vaste population sur les sommets et les crêtes. Les grands rapaces (gypaète et aigles royaux) utilisent les ressources alimentaires fournies par les troupeaux.
Au moins deux espèces de passage sont chassées en automne sur le plateau :
- les bécasses, au niveau des pozzines;
- les grives qui se nourrissent des baies des genévriers et de l’épine-vinette de l’Etna.
- les grives qui se nourrissent des baies des genévriers et de l’épine-vinette de l’Etna.
Le cortège habituel de reptiles et d’amphibiens est présent sur le plateau :
- la salamandre localisée en bordure des cours d’eau et dans la hêtraie ;
- l’euprocte et le discoglosse présents également dans les cours d’eau ;
- les deux lézards (Tiliguerta et de Bedriaga), qui se réchauffent au contraire sur les dalles granitiques ;
- la couleuvre verte et jaune enfin, dont on observera fugacement les ondulations.
- l’euprocte et le discoglosse présents également dans les cours d’eau ;
- les deux lézards (Tiliguerta et de Bedriaga), qui se réchauffent au contraire sur les dalles granitiques ;
- la couleuvre verte et jaune enfin, dont on observera fugacement les ondulations.
La truite corse, variété macrostigma, est présente dans tous les ruisseaux où elle se reproduit.